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L'ex-Clemenceau a largué les amarres de Brest pour être démantelé en Angleterre

lepoint.fr (avec agence)

L'ex-Clemenceau a largué les amarres de Brest pour être démantelé en Angleterre

Le remorqueur de haute mer Anglian Earl doit tracter l'ex-Clemenceau durant quatre jours sur 1.400 km jusqu'à Hartlepool au nord-est de l'Angleterre, où le porte-avions doit être démantelé FRED TANNEAU / AFP

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L'ex-porte-avions Clemenceau a quitté mardi matin le port militaire de Brest derrière un remorqueur anglais pour son dernier voyage qui doit l'emmener jusqu'à un chantier de démantèlement dans le nord-est de l'Angleterre. Le départ de Brest de ce qui n'est plus officiellement que la coque Q790 constitue la dernière étape d'un rocambolesque feuilleton de plusieurs années qui a mené jusqu'en Inde l'ancien fleuron de la marine française désarmé en 1997.

L'énorme coque grise et rouillée a quitté le quai en douceur vers 11 heures, manoeuvrée par huit petits remorqueurs, avant d'être prise en charge par le remorqueur de haute mer britannique Anglian Earl qui lui a fait franchir le goulet de Brest en milieu de journée. La traversée de l'ex- Clemenceau en Manche puis en mer du Nord vers le chantier Able UK à Hartlepool, au nord-est de l'Angleterre, doit prendre au moins quatre jours. Able UK a remporté en juillet 2008 l'appel d'offres lancé par les autorités françaises pour déconstruire le navire de 266 mètres de long, 51 mètres de large, 14 ponts et contenant une importante quantité d'amiante. Les derniers obstacles juridiques au transfert ont été levés lundi par le tribunal administratif de Rennes, qui a rejeté le recours d'une association écologiste brestoise. Le départ de l'ex- Clemenceau était initialement prévu pour la fin janvier, mais il avait été reporté en raison du mauvais temps.

Les autorités françaises espèrent être définitivement débarrassées de l'encombrante coque, après l'échec de deux précédentes tentatives de l'expédier dans des chantiers de déconstruction : en 2003, alors que le navire a été vendu à un chantier espagnol, la Marine s'aperçoit, après dix jours de mer, que l'acheteur le dirige non vers l'Espagne comme convenu mais vers la Turquie : annulation du contrat et premier retour à Toulon. Le 30 décembre 2005, l'ex porte-avions repart vers le site d'Alang en Inde, suscitant la colère de plusieurs associations écologistes, dont Greenpeace, qui reprochent au gouvernement français de se débarrasser à bon compte d'une coque recelant beaucoup plus que les 45 tonnes d'amiante que la France veut bien reconnaître. Après un périple jusqu'aux côtes indiennes émaillé de multiples péripéties diplomatico-judiciaires, le bateau devra finalement revenir à Brest, faisant deux fois le tour de l'Afrique. Une expertise montrera peu après l'étendue des zones amiantées à traiter sur le navire : 17,5 km de tuyaux, 2,8 km de gaines de ventilation, 2.380 m2 d'amiante projetée, 3.920 m2 de matelas d'amiante pour l'isolation, 7.120 m2 de dalles au sol et 44.000 m2 de peinture.

J'ai passé beaucoup de bon temps dessus, et je le regretterais jusqu'au bout !

il est certain que c'est une phase obligatoire le demantelement d'un navire
ça aurait pu se passer autrement
il y avait certainement des façons plus dignes de le faire
les anglais , les americains et les autres agissent autrement avec les navires qui ont servi leurs couleurs et ne se preocupent pas de considerations pseudoecolo
c'est vrai qu'un gros bateau est plus mediatique
mais presque tous les navires de la royale sont passés par là sans tapage
le France autre fleuron n'est plus, il y avait beaucoup plus d'amiante a bord
silence radio mediatique
il est vrai qu'il ne battait plus pavillon français depuis belle lurette autre abandon

A notre folle jeunesse sur les deux PA, car n'oubliez pas il y avait aussi le Foch..
Ah, nostalgie quand tu nous tiens...

[left][i]Me trouvant chez mes enfants en BRETAGNE quand j'ai appris le départ définitif !! de notre vieille coque nationale , je me suis empressé de filer sur l'arsenal de BREST pour lui rendre une dernière visite.
Mon petit Sony en main , et à travers le grillage , je l'ai figé une dernière fois .
Certains d'entre-vous on surement d'autres photos de ce départ , je les accepte volontiers.
Sur le site , avec mes voeux vous retrouverez ces DERNIERS INSTANTS.
Pour beaucoup d'entre-nous , chaque fois que nous lisons ou écrivons quelques lignes sur ce navire , des images remontent de la mémoire :
Elles sont parfois belles , quelques fois floues , et aussi ratées.
Alors !!! NOSTALGIE !! quand tu nous gagnes , cela devient difficille de t'arrêter.........
Mes amitiés à tousles flottillards qui ont foulés le pont du "CLEM" et...
A BIENTÔT

Bonjour
Le Clem, ma première affectation (1967-1970) un tour du monde dessus pour mes 20 ans . Embarquements avec la 17F en fin de carrière que du bonheur.
Beaucoup de nostalgie, heureusement j'ai pu le saluer en 2008 lors de mon passage à Brest

Poulet,

Nous attendons tes photos !

@+
gericaf

Bonsoir
Des photos oui , mais comment
Amitiés
Poulet

Bonsoir Pierre,
il faut dire que là c'est un sacré sujet !
Mais la grande majorité, copie les photos ou scanne les photo sur un CD qu'ils m'envoient !

nous attendons